26/02/2014

Nous réussissons à joindre notre fils pour lui souhaiter un bon anniversaire.

A 11 H 30, nous partons vers l'aéroport de Calafate, perdu au milieu de nulle part. Pour la dixième fois, nous appelons Iberia en leur confirmant le déblocage de la carte (info reçue de la banque quelques minutes avant).

La compagnie nous fait alors savoir qu'il n'est plus possible de faire une nouvelle tentative de paiement, que nous devrons nous rendre au guichet central à notre arrivée à l'aéroport de Buenos-Aires afin de payer directement sur place, de ne pas nous inquiéter (ben voyons!), qu'ils émettront en suivant le billet et que nous pourrons aller ensuite à l'enregistrement. Tout ceci moins de 2 heures avant le départ du vol et sans garantie aucune que ça fonctionne. Le GB est très pessimiste, la GV garde espoir mais dans les deux cas, le stress est toujours, voire encore plus, important.

Décollage avec la demie-heure de retard habituelle, ce qui va compliquer d'autant plus le passage à Buenos-Aires où nous devons changer d'aéroport, à l'heure de pointe.

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Arrivée à Buenos-Aires après 3 heures et demie de vol, achat de billets navette par l'un pendant que l'autre récupère les bagages sur le tapis roulant, course en direction du bus que nous arrivons à prendre in extremis. La « traversée » qui était sensée durer moins d'une heure entre les deux aéroports, durera en fait une bonne heure et demie.

Bureau central Iberia (qui était informé de notre venue) : échec de la première tentative de paiement avec code secret... L'employé ne nous dit rien mais téléphone, note des codes puis repasse la CB dans l'appareil en prenant l'empreinte et demande à la GV de signer le document. Après une attente qui nous semble interminable, l'autorisation est enfin accordée et les billets émis. Soulagés, nous envoyons un SMS aux enfants pour les informer et allons faire la queue à l'enregistrement pendant plus d'une heure, jamais vu autant de monde. Nous volerons dans un A340-600, très gros avion, ceci expliquant en partie cela.

27/02/2014

Nous sommes à Madrid à 15 H 15 et à Toulouse à 18 H 30 où notre fille et son ami nous attendent.

Nous rentrons à la maison où notre fils et son amie ont préparé le repas. Nous mangeons, discutons et nous couchons tard, très fatigués car nous venons de parcourir 14 000 kms en classe économique et avons quelques heures de décalage horaire à assimiler, sans parler de la tension accumulée ces derniers jours.

28/02/2014

Lever très tôt et à 7 H 20, départ à 2 véhicules, pour la banlieue Bordelaise, où nous rejoignons la mère et le frère de Didier. Funérarium, puis Eglise et Cimetière, sous un vent violent, giboulées de grêle et forte pluie. Cérémonie douloureuse, beaucoup d'émotion. Nous passerons certains détails qui ont rendu les choses encore plus difficiles.

Nous dormons à Bordeaux.

01/03/2014

Nous restons avec Marie-Amélie, chez la maman du capitaine avec le frère de ce dernier, jusqu'à dimanche matin.

02/03/2014

Départ vers 10 H 30 et arrivée dans le Gers, chez la sœur du capitaine en second, pour déjeuner. La mère et le frère du capitaine en second sont également là. Ambiance familiale et agréable et délicieuse croustade maison (bravo Flo !) nous feront du bien. Romain souffle ses bougies et reçoit des enveloppes pour son anniversaire.

Retour ensuite du côté de Toulouse pour tout le monde. Marie-Amélie et Nicolas reprendront leur route, plus lointaine, après un arrêt chez les grand-parents de Nico.

03/03/2014

Tri et mise à jour du courrier reçu et récupéré hier, nombreux coups de fil, traitement de dossiers, lessive, prise de rendez-vous,...Les heures défilent à une allure folle. Nous appelons le frère du capitaine en second : c'est son anniversaire aujourd'hui.

04/03/2014

Quelques courses, rendez-vous divers dont celui avec la banque (suite à nos déboires sud-américains), préparation de nos bagages : nous repartons demain matin.

Romain souffle ses bougies à la maison. P1010541blog.JPG Soirée avec lui et son amie, nous abordons notamment le sujet de leur prochaine venue aux Antilles.

05/03/2014

A 9 H 15, nous partons avec les enfants pour l'aéroport de Blagnac. Vol Toulouse-Orly puis Orly-Pointe-à-Pitre où nous atterrissons à 18 H 00, heure locale. La fin du voyage est longue : une épouvantable odeur de toilette nous indispose pendant les deux dernières heures.

Le taxi nous dépose devant le ponton au bout duquel se trouve notre bateau, il est environ 20 H 00 (1 H00 du matin le jour suivant en métropole car il y a 5 heures de décalage horaire). Il fait gris et chaud et nous nous couchons assez rapidement, après un petit grignotage.