antibes Villefranche

Le 28 août, départ d’Antibes à 8h arrivée à Villefranche 11h30. Beaucoup de monde au mouillage. Tout au moteur. Le vent est de face ainsi que la houle, une des raisons qui nous a fait partir d’Antibes. Dans la baie de Villefranche nous sommes à l’abri. A 13h nous obtenons une place au port, mais les conditions financières ne sont pas celles données par le livre de bord. J’écrirai à la rédaction pour leur signaler (j’attends toujours une réponse !!) Sur le livre de bord le tarif pour notre bateau est de 7€ mais la capitainerie nous demandera 25€. Nous prenons une nuit malgré tout ce qui nous permet de faire le plein d’eau et d’électricité ainsi que de faire une lessive. D’aller faire un tour en ville et faire quelques courses sans souci de la tenue des fonds. Ce qui à Villefranche est à prendre en compte, des fonds de plus de 12metres et en principe encombres d’épaves. Nuit calme.

Le 29 août, Nous sortons du port pour nous remettre au mouillage, les fonds sont importants, il est prudent de mettre un orin, car ils sont encombrés d’épaves, encore que depuis le temps que je passe par cette rade, je n’ai jamais eu de problème. Le matin courses en ville, que nous connaissons déjà, pas de caractère particulier pour le haut mais la ville autour du port est très particulière, avec des rues couvertes et en escaliers. Dans l’après midi Chantal de port de Bouc en congés chez son frère à Nice vient nous voir avec sa mère et son petit fils, nous prendrons un pot à terre. Le retour au bateau se fait à la rame le moteur refusant de démarrer plus d’essence, ce qui n’est pas normal, je regarderais demain matin ce qui se passe. Nuit un peu agitée, un peu de houle rentre, mais rien de bien méchant.

Le 30 août, Martine prend le car pour aller à Nice, voir le marché aux fleurs. Le vieux Nice est très beau et typique. Pendant ce temps je découvre sur le moteur de l’annexe un tuyau d’essence poreux ce qui peut expliquer le manque d’essence d’hier. Je passe un moment, car la place est comptée et j’ai de bonnes mains. Mais avec de la patience, pour cela j’en ai, ainsi que des pinces à bouts fins, j’arrive à retirer le morceau douteux et à remettre un autre tuyau, sans tout démonter, j’en avais un peu en réserve. Le reste de la journée se passera en lecture et baignade. Nuit calme.

Le 31 août, Départ de Villefranche à 12h30 arrivée à Juan les pins au mouillage de l’olivette à 18h. Tout à la voile avec un vent de 2/3 de SW, très agréable. C’est un mouillage que nous connaissons bien, nous l’avons pratiqué ensemble, pour la première fois, après une nave de nuit, en provenance de St Tropez en 1997. En 2000, nous avons, lors de notre passage, invité les anciens propriétaires du bateau, qui sont repartis la larme à l’œil, ce que je comprends. Ils ont mis le bateau en vente pour des raisons de santé, un problème cardiaque, et comme le bateau est assez physique l’épouse craignait une attaque en pleine mer, ce qui n’est jamais drôle et souvent fatal.