Le 1 septembre, Juan les pins Théoule, départ 8h30 arrivée 10h45 tout au moteur, en passant entre l’île de St Marguerite Cannes. Il faut passer doucement, et en surveillant les fonds qui sont par endroit inférieurs à 2 mètres. Les risques sont limités, les fonds sont de sable et de vase. Au mouillage de Théoule, le pêcheur passe nous dire bonjour, nous lui prenons un pageau de plus d’un kilo que nous payons 23€, et que nous ferons farci au four. villefranche3.JPGDans l’après midi nous dirons au revoir à Jean-Claude et Eliane La nuit sera calme.

Le 2, 3, 4 septembre, Nous commençons le retour sur Port de Bouc, départ de Theoule à 13h pour St Raphaël ou nous arrivons à 17h au vieux port. Au moteur jusqu’à Anthéor, puis voile jusqu’à St Raphaël. Nuit calme au port, comme hors saison la capitainerie est fermée le week-end et jours fériés, nous resterons gratuitement, samedi, dimanche et repartirons lundi tôt. Rien de spécial à part les courses et promenade en ville, et la dégustation d’une vrai Tropézienne. Le port est en cours de restauration et les bornes ne sont pas toutes en service, de plus il y a un très gros bateau à moteur en panne, qui prend plus de la moitie du quai, plus de 30 metres, nous n’avons pas de problème ni pour l’eau ni pour l’électricité.

Le 5, 6, 7 septembre, villefranche5.JPG départ de St Raphaël à 7h arrivée au mouillage habituel juste après le port de St Topez. Un peu de voile au départ, puis rapidement que du moteur. La météo annonce des orages et un force 8 SE pour cette nuit. Normalement placés où nous sommes, nous devrions être protégés de la houle. Si ça devait monter, nous avons la possibilité de descendre sur Cogolin où nous serions plus abrités. La nuit n’est pas facile, ça bouge et le vent hurle. Sur ce mouillage nous sommes 7/8 bateaux, dont 2 très gros voiliers de 30/35 mètres. Le vent est très instable, toute la baie est très agitée. Ce ne sont que tourbillons de vent, aucun endroit ne semble être protégé. villefranche4.JPGSi ça se confirme ça va devenir intenable. Dans la matinée plusieurs bateaux commencent à déraper, et partent se réfugier dans les divers ports, personnellement j’appelle le port de St Tropez en dernier recours, aucune place nulle part. Dans l’immédiat pas de possibilité d’être au port, il faut attendre la soirée. Les deux gros voiliers partent se mettre au ponton des navettes qui ne circulent plus depuis le matin. Je constate un début de dérapage de mon mouillage, malgré les 60m de chaîne et la CQR qui était bien plantée pourtant. Après inspection de l’environnement je décide de relever le mouillage, et d’aller me mettre à l’abri du ponton des navettes et des deux voiliers qui sont au quai. Malheureusement Martine n’arrive pas à tenir le bateau dans l’axe du vent. Je ne peux que larguer l’ancre et de la chaîne en catastrophe. Le bateau ne cule plus, c’est moins agité, nous avons un peu moins de mer, mais Martine commence à avoir peur. Je contacte le port, il est déjà plus de 19h. La capitainerie me propose une place dans une darse réservée aux secours et à leurs canots. J’accepte, mais en remontant l’ancre je me rends compte qu’elle est prise dans une grosse chaine reliée au bord et à des bouées au large.