Vendredi 25 départ de Milazzo pour Vulcano.

Le départ ayant été retardé par l’intendance nous dormirons à Vulcano, ne connaissant pas les mouillages à venir, il est prudent d’arriver de jour. Nous avons repris à quelques mètres près, le même mouillage que précédemment, une nuit sans problème sauf l’odeur de soufre qui par moment est très forte

Samedi 26 nous prenons la direction de Cefalou

Par temps plus que calme, le moteur va encore servir.

Après une petite heure de moteur, le vent rentre un peu, variable entre 3 et 7, je précise nœuds, occasion d’envoyer le spi et de vérifier que l’installation est correcte.

Dans ces conditions nous marchons pendant plus de 7 heures entre 3 et 5,5 nœuds, par une chaleur un peu étouffante, mais le vent est portant.

Nous profitons d’un moment ou le vent est à 3 nœuds, et que nous marchons entre 2,5 et 3 nœuds, pour nous mettre à l’eau et se faire tirer en se tenant à la plate-forme arrière, qui est bien utile, entre autre pour ça. . Nous finirons les derniers 10 miles au moteur pour respecter cette arrivée de jour, qui permet en plus d’une prise de mouillage plus facile, une baignade bien nécessaire pour se rafraîchir un peu.

Cefalou le mouillage à coté du port

Est un peu loin de la petite ville, mais la beauté de l’endroit et un petit tour en annexe le long de la cote, à raz les cailloux vaut le déplacement.

Le village que l’on aperçoit en arrivant, semble joli, il est situé sur un petit piton rocheux, nous irons voir de plus près demain dans la matinée. c1

Petite remarque, le mouillage est presque parfait, il craint le vent d’Est, il y a une possibilité, à condition de viser entre quelques cailloux, d’etre protégé de tout les vents.

Pour la tranquillité des oreilles, éviter le samedi soir, quelques discothèques en bordure ou presque de plage, sont très bruyantes jusqu’à 3 heures du matin ou tout s’arrête brutalement. Un peu le même problème que Vulcano, ou tout s’arrête dès 1 heure du matin. 3 Possibilité d’avoir du carburant. En Italie et dans la majorité des abris, «ports» il n’est pas toujours, pour ne pas dire presque jamais, possible de se ravitailler en produit pétrolier, pour l’eau potable c’est encore plus difficile.

A moins d’avoir pour le pétrole des bidons et d’aller dans des stations routières (il y a une différence pas négligeable de prix) surtout une station ou il est possible de se servir seul, pour l’eau hors bouteilles ce n’est pas très simple, dès que c’est possible faire les plein au maximum.