PALERME

Lundi 28 nous partons de ce beau et bon mouillage pour Palerme

Départ au moteur vent 0.

Une petite heure plus tard une petite risée, nous ne sommes pas pressé d’arriver, le temps est splendide et la chaleur promet. Comme nous devons finir au port de Palerme, déjà que nous ne sommes pas très port. Avec cette chaleur au mouillage nous pourrions au moins nous baigner.

Dès deux nœuds de vent nous envoyons royalement le spi, avançons à près de deux nœuds, nous en profitons pour un bain à tour de rôle et nous faire tirer par le bateau dans une mer à 23/24 degrés, lisse comme une peau de bébé. Le vent monte un peu, et nous avançons à 4 nœuds jusque vers 13 heures.

Nous en avons profité pour un petit repas dans le cockpit sous le bi mini, puis le vent est retombé, nous avons repris un bain, tout en panne à ce moment, puis au moteur direction Palerme. Sur le bloc marine, on nous signale un port, avec le confort à la Française, appel VHF le port est plein, aucune réponse quand au prix, mais en forçant un peu le destin nous rentrons dans, «le, les ports» de Palerme. C’est sale, très sale, nous passons devant un quai ou il est indiqué «port de Salpancore» surprise: quelques places disponibles, mais les sanitaires, la laverie, etc, ne sont que sur le papier.

Nous nous enfonçons dans le port, pour finir presque en centre ville ou nous trouvons deux places pour une quinzaine d’euros avec eau et électricité, mais dans une eau ou aucune vie n’est possible, tellement elle est sale.

L’avenue qu’il faut traverser pour aller en ville est très risquée. 4 voies en double sens plus les voies imprévisible des 2 roues. Tout ce que l’on peut lire ou voir sur l’Italie se retrouve ici sans papier cadeau. Ce n’est pas une caricature. Les quelques monuments, surtout églises, sont en très mauvais état extérieur.

Les rues sont plus des coupes gorge que des rues, avec des poubelles à même le sol probablement ramassées une fois par mois et encore. Une circulation infernale et dans tous les sens.

Dans quelques rues Ou plutôt ruelles il y a une espèce de marché, comparable aux souks d’Alger, Mais chaque ruelle semble spécialisée. D’un cote les vêtements et linge de maison, de l’autre les légumes et fruits, avec des étalages à même la rue, ainsi que quelques marchands de poissons, également à même la rue.

Les boutiques de viande semblent plus correctes et nettes au niveau sanitaire, une autre avec des étalages genre, bricolage, accessoires divers. Ca rappelle curieusement le marché aux voleurs de Marseille.

Nous en profitons pour louer une voiture Et aller visiter quelques ruines et temple Grecs et Romains dans la campagne.

Des choses à ne louper sous aucun prétexte. Selinute, Mazala, Castellamare, Trapani, Ericee, cegeste, Montreale, Marsala etc.

Le soir et même un peu avant

La population des rues change, et les ruelles deviennent incertaines. Quelques restaurants avec une spécialité, d’espèce de pain bagnat, avec du poumon cuit dans une bassine de saindoux, très curieux, pas mauvais, mais assez vite écœurant, un peu étouffe chrétien, mais arrosé avec un rouge local, c’est acceptable, une geleteria pour le dessert et retour au bateau pour la nuit.