Le 1 juin, à 10h ae1.JPGnous partons sur Capri, arrivée à 13h. Nous avions pourtant juré de ne plus mettre la quille de notre bateau, autour de cette île. Le port est hors de prix, il faut compter 100€ minimum pour un 10m, de plus les mouillages deviennent insupportables le soir. Mais pour faire plaisir à Lougré2 nous allons mouiller derrière l’île, Sirena Di Mulo. ae2.JPG D’où je repartirais Le 2 juin à 3h du matin tellement nous bougions, direction la pointe de Gariglio ou nous arrivons à 15h les trois quarts de la route au moteur.

Capri sirena di Mulo 40°32’45’’N 14°14’42’’ J’ai réussi à pêcher une bonite, exceptionnel cette année, pas beaucoup pour ne pas dire pas du tout de poisson. Nous mouillons derrière le cap, mouillage très joli et confortable, j’ai pu dormir un peu. Lougré2 que j’avais prévenu, n’est pas surpris de ne plus voir le bateau, il m’appelle à la radio et comme je ne poussais pas le moteur il me rattrape en quelques heures.

Le 3 juin, ae3.JPGdirection Cétraro, départ à 7h30, merveille un peu de vent, les voiles sont envoyées et hardi Lady Laura, la déception n’en est que plus grande un quart d’heure après calmasse. Remise en route du moteur pour avancer vers la prochaine étape. ae4.JPG Pendant que je suis affairé à l’intérieur, Martine voit 4 dauphins, qui ne restent pas assez pour que j’aie le temps de poser ce que j’étais en train de faire et de remonter sur le pont, ce sera pour plus tard. Nous croisons un superbe bidon de 200litres qui dérive. nous entendons parler Français et je reconnais la voix de Jean Jacques d’Harmonie qui fait route avec 4 autres bateaux, à la VHFae5.JPG Cetraro 39°31’33N 15°55’38E Karaboudcha, Nabuco, et 2 autres dont je n’ai pas noté les noms. Harmonie qui m’a reconnu me demande des nouvelles de Bulle. Pendant l’hiver nous avions correspondu, ae6.JPG il était question de faire route ensemble, ce que je n’ai pu faire après l’accident de Bulle, elle avait encore des soins par le vétérinaire. Arrivée à Cetraro à 14h45. Il y a un port libre et une très belle plage devant laquelle nous mouillons. Nous passons la nuit au mouillage tandis que Jean Jacques qui nous a rejoint avec les 3 autres bateaux va au port. Entre temps nous avons récupéré un bateau supplémentaire à Cetraro. ae7.JPG Baladin C’est Jean Claude, seul à bord de Baladin, sa femme viendra le rejoindre en Grèce. Comme la femme de notre ami Jacques elle ne fait pas les traversées. Dans la nuit, une houle résiduelle très désagréable fait son apparition, et que ce soit au mouillage ou dans le port (qui est gratuit sans eau ni électricité) encore que en cherchant bien, il est possible de trouver au moins de l’eau,( mais est-elle potable ??) l’inconfort est le même. Martine n’aime pas trop cette houle qui nous prend par le travers, ma patience proverbiale fait le reste.