de Rome à Procida

Le 30mai, départ 7h30 pour Ponza petite île avec de bons mouillages au large du cap Circéo. Dès le départ la brume tombe et devient tres importante. Visibilité inférieure à 20 m, soit une longueur de bateau. Avec le radar j’avance à petite vitesse, Lougre2 collé à mon tableau arrière. Par moment nous le distinguons à peine. Il se met presque à notre hauteur pour entendre les informations que je lui transmets de vive voix en provenance du radar. Deux heures après la brume se lève enfin, et le soleil nous réchauffe la carcasse et le cœur.Après avoir longé la Chiasa da Luna, la face ouest de l’île, paysage volcanique, nous faisons à 14h45 un premier mouillage dans l’avant port le temps de faire quelques courses. Nous allons prendre un mouillage superbe devant un rocher en forme d’arche. Nous prendrons l’annexe avec Martine et Bulle, nous passerons sous l’arche. La chienne en profite pour une ballade sur le semblant de plage qui est derrière

Le 31 mai, nous partons à 7h pour Procida ou nous arrivons à 15h30, tout au moteur une fois de plus. Pendant le peu de voile que nous avons pu faire, la traine déclenche, un petit espadon d’environ 1,5m, que je ne pourrais ramener qu’à une quinzaine de mètres du bateau. Après un bref salut de la queue, il est reparti d’où il venait. Nous allons mouiller dans la cala St Antonio, à côté du petit port de pécheurs. Le village tout en escaliers est sympa, quoique lépreux, achat de pain et de deux ou trois bricoles. Sur le quai un chantier restaure et fabrique de superbes barques de pêche en bois. Comme dans toutes les villes Italienne il y a une église très belle, et malgré la pauvreté des habitants elle est richement décorée. Procida 40°45’26’’N 14°01’25’’E Les petits commerces sont bien achalandés. Dans le port ou plutôt derrière la digue, des barques et un ou deux bateaux plus importants, sans toutefois être aussi grands qu’un chalutier. Le fond n’est pas important et de nombreuses épaves y sont coulées. Sans connaissance parfaite de leur emplacement pas question d’y mettre un voilier. La nuit se passe très bien.