de Corfou à Sivota Murtos

Attention toutefois aux divers prises de mouillage dans ce secteur il y a quelques cailloux immergés à fleur d’eau voir comme celui-ci alors que tout le reste est clair. Il est difficile dans la journée d’accoster avec l’annexe dans le petit port ou ils veulent nous faire payer comme pour le bateau, il faut le contourner et se mettre à terre après le port mais attention aux rochers immergés, et tout le long de la promenade qui suit en est truffé, éviter de serrer à la cote avec un quillard, et même autrement. Le 19 juin, départ de Corfou pour Ormiskos Valtou sur le continent, au fond de la baie de Vatatsa, une belle anse, avec malheureusement une eau saumâtre. L’environnement n’est pas désagréable, dans le fond de cette baie il y a un élevage de poissons, à mon avis très mal géré. Nous en profitons pour faire un barbecue sur Lady Laura, avec un appareil à charbon de bois (ce que je n’aime pas du tout) et malgré les cales mises entre lui et la plate forme arrière, celle-ci se retrouve avec 2 lattes brulées, ce n’est pas très grave, encore que sur le moment la digestion en prend un coup. Et neuf à bord, dans le cockpit c’est beaucoup !! En remontant le mouillage je trouverais un hippocampe accroché sur le bout d’amortisseur après l'avoir pris en photo nous lui rendons sa liberté

Le 20juin, départ de Valtou à Sivota Murtos à 9h30 arrivée 12h15. Tout au moteur, mouillage agréable, dans un chenal, une crique avec une petite plage au fond, dans la petite baie juste avant le village, où il y a quelques commerces, deux ou trois supérettes, un bureau de poste qui se trouve chez un marchand de souvenirs, un point Internet, des tavernas (c’est un commerce qui se trouvera partout). Si sur un mouillage ou un port, il n’y a qu’une maison, c’est une taverna. Baignade, et dîner sur Lougré2. La nuit est très calme. Le matin avec Baladin, nous décidons d’essayer de passer par un chenal alors que les autres font le tour des îles et îlots. Nous passons dans le chenal qui est annoncé avec trois mètres mini, et où je relève par endroit, moins de deux mètres, les fonds sont de sable et de vase, à aucun moment il n’y a de frottement, mais ça n’a pas du passer loin. Ces différences sont dues à l’ensablement. Les divers courants entre les îles et îlots font que lors des coups de vent, le sable et la vase en suspension dans l’eau se déposent. Si rien n’est fait rapidement plein de passages seront impraticables, et les Grecs ne semblent pas motivés par ces problèmes,