Corfou

Le 16 juin nous changeons de mouillage, départ 10h arrivée 10h30 «grosse étape» nous longeons la côte sur ½ miles, le rivage est très joli et il y a de belles maisons, presque toutes sont très récentes suite au tremblement de terre de 1953. Les quatre cinquièmes pour le moins appartiennent à des Anglais et Hollandais. Avant de partir je change mon ancre avec l’aide de Patrice. En arrivant à Ormos Kalami, je suis obligé de reprendre 4 fois le mouillage qui ne tient pas. Il était temps qu’elle se décide à accrocher, j’allais repartir, comme de plus il y a des méduses, pas de baignade. Mon problème de mouillage venait sûrement d’une mauvaise manipulation de ma part, j’opérais comme avec l’ancre plate ce qui n’est pas la bonne solution. Il faut laisser tomber au moins 2 fois la hauteur d’eau, reculer doucement en filant de la chaîne, quand il y a au moins 3 fois la hauteur d’eau, il faut tendre la chaîne un peu brutalement pour que la CQR se plante, Quand on a compris ça, tout va bien, je n’aurais plus de soucis jusqu’à notre retour à Port de Bouc. Là aussi un tour à terre nous confirme que c’est très anglophile. Jean Claude part devant pour récupérer sa femme à Corfou, nous le rejoindrons demain. Le 17 juin, départ de Kalami pour Corfou à 7h30, un passage par Gouvia (la marina de luxe de Corfou) très mal située par rapport à la ville et au ravitaillement, d’autant que rien n’est prévu pour le transport, mais il y a une station service ou nous ravitaillons en gasoil. Lougré 2 et Christina restent à la marina, nous apercevons Baladin dans le port de commerce mais ne pouvons le rejoindre, pas de place, en plus un chenal plein à craquer et un très gros trafic de navettes. Sparky fait route avec nous, nous contournons la citadelle et mouillons devant un petit port, qui se trouve en bordure de la vielle ville, où nous irons faire quelques courses et promenades. Dans la soirée, Baladin nous rejoint, il a récupèré sa femme, et nous faisons le dîner sur Sparky, très agréable soirée. La nuit sera calme pour la mer, mais bruyante par la proximité de la ville et les pubs Anglais (musique)

Le 18juin, nous allons en ville pour trouver un point Internet. Contrairement à la France, tout village même le plus petit, possède au moins un point Internet et très souvent avec 3 postes et beaucoup plus dans les villages moyens Toute une partie (près des ports) est typiquement Anglophile, mais dès que l’on prend une petite rue, très rapidement ça devient beaucoup plus Grec, plus typique. A cette condition, on trouve de petits commerces à prix raisonnables, avec des fruits et légumes excellents, de production artisanale, pas stéréotypés. Nous constatons que la viande n’est pas chère, très bonne et variée. Par contre, il n’y a pas sauf exception, d’étal comme en France. Juste une ardoise qui indique les prix au kilo, du porc, du mouton, du bœuf, de la volaille ou de la chèvre, et quoique l’on prenne, du filet au jarret c’est au même prix. Dans la soirée nous cherchons un petit restaurant sympa, mais pas un truc à touriste, nous n’en trouverons pas, il aurait fallut retourner en vieille ville et nous n’en avons pas le courage. La nuit se passe assez mal, la cause, la musique sur la plage jusqu’à 4 heure du matin et à 6heure un bateau Américain à quelques dizaines de mètres, met le moteur en route pour recharger ses batteries. La joie !!