de Crotone à Santa Maria de Leuca

Le 12 juin, départ 5h30 pour Santa Maria de Leuca nous sommes maintenant 9 bateaux, Christina2 avec Carlo et chien noir, seul pour le moment sera rejoint par sa femme plus tard, se joint à nous pour un petit bout de chemin, nous arrivons à 17h30, pratiquement tout à la voile. Pendant quelque temps, nous avons même essayé le spi, pas très concluant, d’abord des problèmes lors de l’envoi. Petits soucis, avec la chaussette, puis avec le bras qui échappait, puis le vent ayant tourné, étant revenu au près, retour au classique génois.Dans ce port nous nous mettons le long du quai sur tribord et nous prenons quelques bateaux à couple, c’est un quai gratuit. Il faut savoir, qu’en Italie et en Grèce, des subventions de l’Europe (nos impôts) ont été versées pour des projets de constructions. L’Italie, en particulier des ports de plaisances, commencés et jamais terminés. En Grèce des fermes aquicoles, qui sont ou à l’abandon ou très peu ou très mal utilisées.

Le 13 juin, nous partons à 5h30 pour Othoni première île et premier contact avec la Grèce, nous arriverons à 15h, en cours de route nous perdons 5 bateaux qui partent sur la Croatie nous ne sommes plus que 5, Lady Laura, Christina 2, Lougre2 Sparky et Baladin, ce qui va faciliter les choses en arrivant dans les ports et mouillages futurs. Dès notre arrivée, baignade pour tout le monde, des fonds très clairs et très propres mais pas de trace de poissons ni d’algues, juste du sable ou de la vase. Othoni 39°50’27N19°24’09E Le 14 juin, départ à 11h pour Corfou ou nous arrivons à 16h30, tout au moteur. La côte est couverte de constructions anarchiques, des clapiers à touristes. Le vent se lève, mais pas assez et surtout pas dans une direction qui nous permette de passer dans le bras de mer entre l’Albanie et Corfou, nous allons à St Stefano, les Fonds sont désespérément morts. Malgré un bon abri mon ancre plate dérape, le fond est de roches presque plates couvertes de vase. Je reprends une première fois le mouillage, et patientons quelques heures avant d’aller manger d’excellentes pâtes sur Christina2. Après avoir pris l’apéritif sur Sparky, très léger : fois gras du Gers, accompagné de pétillant de Savoie, pour arroser notre arrivée en Grèce. En fin de repas avant le café, je constate que notre bateau dérape de nouveau, nous partons pour remouiller, mais cette fois, je vais poser l’ancre très près de la côte, et j’insiste lourdement sur le crochage de celle ci, je pense que demain je changerai d’ancre. Nous passons malgré tout une bonne nuit. Jean Claude nous rejoint avec un problème d’arbre d’hélice, nous regardons, et faisons une réparation de fortune, le problème se situe au niveau du tourteau, la clavette a cassée, nous mettons en place un boulon de 8m/m inox, le problème se répétera à plusieurs reprise, il décide de faire réparer à Levka, où il arrivera en remorque avec le boulon cassé une fois de plus. Le soir tous vont au restaurant nous restons à bord, Martine a mal aux dents et a la joue enflée. C’est un problème qui va se répéter plusieurs fois malgré la visite chez les dentistes locaux, une première fois en Italie à Rocella, la seconde en Grèce à Pargas, une troisième fois en Corse à Macinaggio, à chaque fois antibiotique. De retour au domicile la dentiste lui commence des soins qui vont s’étaler sur plusieurs mois.