de Saline à Rocella

Saline Quelqu’un a dynamité une des digues pour faire un passage et permettre l’entrée de quelques pêcheurs ainsi que quelques trafiquants, nous prenons cette petite passe, moi en tête pour vérifier la hauteur des fonds car je suis équipé d’un sonar ce qui aide bien. A l’intérieur les fonds sont d’une dizaine de mètres, les quais sont déconseillés, non pas qu’ils ne soient pas francs, mais pour limiter les visites inopportunes, les rats (animaux et humains). Je pense qu’il vaut mieux ne pas être seul. De plus dans la nuit il y a, sur les anciens quais, des mouvements de camions, voitures et de bateaux, beaucoup de monde qui semble négocier, des cartons changent de mains et de moyen de transport. A regarder en étant discret s’impose. L’ouverture se situe au point 37°55’39’’ et 15°43’53’’ symbolisée par le hachure rouge

Le 6 juin, 6h30 départ pour Rocella Ionica où nous arrivons à 15h30, comme souvent tout au moteur. Au départ bien que tout le monde soit prévenu, Baladin coupe mes deux lignes en croisant mon sillage. Voulant s’excuser et remplacer mes rapalas, il m’aborde, pas trop sèchement, mais j’ai un peu de mal à le libérer. Quelques miles plus loin une troupe de dauphins vient jouer autour du bateau. Ils resterons 20 bonnes minutes, à sauter, se coller à l’étrave. de faire des photos, au bout de quelques minutes Nous sommes sous le charme, en oublions nous y pensons et en faisons peut être trente dont peu seront réussies. L’arrivée sur Rocella est très spéciale, l’ensablement est pratiquement total et il faut, 1/2mile avant, se mettre dans l’axe de l’entrée en s’alignant sur l’épave d’un deux mats posée sur la plage. Encore une marina prête à fonctionner mais abandonnée, tout est prêt les bornes ne sont pas alimentées en eau ni électricité, mais les catways sont en état et l’environnement assez propre. En arrivant, nous sommes accueillis par un couple de Français Basque, Sophie, Patrice et Sparky leur chien qui porte le même nom que le bateau, ou l’inverse. Ils sont partis depuis trois ans, et ont pour objectif la Turquie où ils comptent vendre le bateau et rentrer travailler. Contents et surpris de nous voir arriver, quand je leur annonce que ce n’est pas un mais huit bateaux Français qui arrivent ils sont ravis. Il y avait longtemps qu’ils n’en avaient vu autant.

Il y a un restaurant ou la pizza est servie au mètre, nous pourrons nous ravitailler en eau, sur le ponton quelques robinets alimentés en eau, en principe potable. Le village est à 3 km, et certains commerçants livrent à bord,