de Vathi à Paleros

Le 14juillet, toujours ce vent qui agite toute la baie, sauf l’anse où nous sommes. Courses en ville pour ceux qui marchent sans problème. Sur le trajet Martine repère un très beau coquillage qui flotte vers le village, elle essaye avec Sophie et Marta de l’attraper, mais n’y arrivent pas. Deux grecs qui passent par là veulent les aider, mais hélas le font couler. L’après midi se passe en baignades et bricolage. Le soir Sophie a cuisiné un plat Grec à base de viande et de toutes petites pâtes et arrosé de vin Grec. Dans la soirée nous entonnons la marseillaise, le vin n’est pas mauvais du tout. Nuit calme.

Le 15 juillet, Martine veut absolument récupérer son coquillage, nous prenons l’annexe et allons sur place. L’eau est pourrie par les déchets qui ont été repoussés par le vent. Malgré plusieurs tentatives pour le retrouver, alors qu’il devrait être posé sur le fond, nous ne le verrons pas et décidons de retourner au bateau. Nous sommes très déçus. Dans la journée réunion et discussion sur les projets de chacun, Sparky continue de descendre pour passer Corinthe et aller en direction de la Turquie.Jean Claude et Carlo décident de les accompagner plus avant. Nous, nous ne pensons pas en voir beaucoup plus, et décidons de rester dans cette partie et de remonter doucement en direction de Levka. Nous faisons le dernier apéritif en commun sur Lady Laura, Sparky nous offre un joli calendrier, Baladin et Christina une jolie petite boite en coquillages pour consoler Martine d’avoir manqué le sien. Nous sommes tristes de nous quitter mais il fallait bien que cela arrive un jour. Encore que nous ayons pris rendez vous avec Carlo et Baladin du coté de Corfou pour faire la plus grosse partie du retour avec eux.

Le 16 juillet,de Vathi (Ithaque) à Paleros (continent). Levé 6 heure pour dire au revoir aux autres bateaux et pour nous départ 9h pour Paleros petit port gratuit sur le continent avec un point d’eau sur le quai. Un Petit détour par Méganisi pour voir la grotte de Papa Nicolais. Grotte qui aurait été la cache d’un sous marin Grec pendant la guerre. L’arrivée se fait correctement. Mais un bateau à moteur Français nous fait une vie impossible car on serait sur sa chaîne. Pour prouver le contraire, je remonte tout en tirant au guindeau et je ne remonte rien d’autre que mon ancre, je repose l’ancre et retourne au quai. Je le traite de tous les noms mais il va se cacher dans son carré. Les autres occupants du quai sont venus donner un coup de main pour prendre les amarres les deux fois, cet imbécile même pas la première. Il ne mettra pas le nez dehors tant que nous ne serons pas couchés, après je ne sais pas, mais le lendemain il était parti. Ne pas se tromper de port, il y a une nouvelle marina un peu au sud qui, elle, est payante, surchargée de flottilles, et assez loin du village, même si il semble y avoir tout ce qu’il faut sur place