de kioni à Ithaque

Les 9 et 10 juillet, nous restons dans ce port, baignade, et courses dans les commerces locaux en réalité deux petites superettes. Dans l’après midi Sparky se fait coincer pour ne pas dire aborder par un traîne couillon, qui ne prend aucune précaution pour accoster, plus de peur que de mal. Le repas au restaurant le Calypso, est quelconque, pour 25€ à deux, c’est même un peu cher. Nous commençons à nous faire à la température qui frôle encore les 40° vers 23h. Sur ce port il est possible, comme presque partout, de se faire livrer du gasoil. Sur le quai il y a un préposé qui vend l’eau d’un robinet. Il est même possible de trouver, chez un particulier, de l’électricité moyennant finance, mais c’est très raisonnable.

Le 11 juillet, départ à 9h30 de Kioni pour arriver à 11h30 à Vathi sur Ithaque. Joli port, Baladin et Christina vont sur un quai juste à l’entrée de la baie sur bâbord. Sparky et nous allons mouiller au fond de la baie près du village. Courses en ville et restaurant pour manger un super kebab, pour un prix presque dérisoire. Le vent se lève, la météo que nous avons eue sur Internet a prévu 7/9 pour le lendemain. La nuit se passe bien, mais déjà les prémices du coup de vent se font sentir

Le 12 juillet,le Nord Ouest monte et avec lui un peu de clapot. Dans la matinée Sparky dérape et doit reprendre son mouillage. Je lui donne un coup de main, de retour sur Lady Laura, je rajoute une quinzaine de mètres de chaîne. Dans la journée le vent continue de monter, le clapot avec. La nuit est assez agitée, mais reste acceptable. Baignade et petite excursion à terre, pour visite et chinage. Le village n’est pas extraordinaire, un certain charme malgré tout, mais l’anglicisme gagne encore du terrain. La France est très mal représentée. Nous nous rendons encore plus compte que nous ne sommes presque rien à l’échelle mondiale, contrairement à ce que veulent nous faire croire nos dirigeants politiques.

Le 13 juillet, nous quittons le mouillage pour rejoindre les deux autres bateaux sur le petit quai où deux places viennent de se libérer. Poser l’ancre et culer au quai devient une manœuvre classique pour nous. Dans cette anse c’est le calme plat il est vrai qu’elle est accolée à une colline sur 3 faces et quelle est exposée à l’opposé du coup de vent. Dans l’après midi, Martine et Sophie, partent en ville pour prendre des sardines et des brochettes. Le soir barbecue sur le quai pour tout le monde. Nuit on ne peut plus calme.