Abelike

Le 6 juillet, Jean Claude, repart très tôt à Levka pour réparer ses toilettes. Il est de retour en fin d’après midi. Le soir barbecue sur la petite plage. Pendant que l’on boit l’apéro, la chienne se met à grogner inhabituellement. En cherchant du coté ou elle regarde, nous apercevons deux yeux brillants, un renard nous surveille. Rencontre inattendue sur une aussi petite île. Il est à peine sauvage et ne s’éloigne que très peu de nous lorsque la chienne s’avance vers lui, ou que l’un de nous fait un geste un peu brusque. Il a l’habitude de la présence humaine, et attend qu’on lui donne les restes de nourriture.

Le 7 juillet, toujours Abelike, Carlo et Marta, partent à Levka pour essayer de réparer leur annexe dont le fond s’est décollé. Le reste des équipages, sauf moi, vont à terre, et partent à travers les buissons au village de l’autre coté de l’île, certaines pas très rassurées par la présence du renard. A leur retour ils racontent que c’est très joli et qu’il y a peu de touristes. Malgré tout, la seule supérette est chère. Martine a acheté une tapette à mouche (en Grèce !!). Nous sommes toujours envahis par les guêpes, cela complète le piège à guêpes fait d’une bouteille d’eau en plastique, dont le haut est coupé et remis à l’envers dans le bas, avec un sirop de sucre. C’est impressionnant ce que l’on récupère. Sous cette protection, Patrice et Sophie nous apprennent à jouer à la canasta. Petite discussion avec Jean Claude : il est vrai, que depuis qu’il s’est joint à nous, nous le mettons à contribution pour nous guider sur les différents points à visiter qu’ il connait pour être déjà venu. Comme nous sommes déçus par les fonds et par les villages qui n’ont rien de typiques, nous râlons un peu, pas contre lui, qui n’y est pour rien, mais il le perçoit comme cela. Il est un peu excédé, ce en quoi il n’a pas tort. Tout s’arrange, avec une bonne explication et autour d’un bon verre. La nuit est calme.

Le 8 juillet, d’Abelike à Kioni sur Ithaque départ 8h30 arrivée 12h. Le temps est un peu couvert. Arrivée loupée mais ce n’est pas vraiment de la faute de Martine. La chaine a fait une boucle sous le guindeau et refuse de descendre, je préfère qu’elle n’ai rien tenté pour la débloquer car passer la main dans le guindeau, c’est un coup à laisser pour le moins un doigt dedans. Nous reprenons la manœuvre après avoir remis de l’ordre et tout se passe bien. Le village est charmant et pour une fois ressemble un peu à ce que l’on attendait : maisons blanches avec de beaux volets bleus, ruelles ombragées, eaux claires mais toujours aussi peu de vie peu de vie dans l’eau. Nous aurons l’occasion d’en discuter après avoir été faire un petite promenade sous marine, pour être honnête, nous voyons quand même quelques beaux poissons colorés, quelques oursins, quelques étoiles de mer dont une grosse et quelques poulpes dont un assez impressionnant. Nous jouons le soir jusqu’à 22h à la canasta avec Patrice et Sophie et poursuivons avec Martine jusqu’à 2h du matin.