Porto Leone

Le 19 juillet, Pétrel va continuer sa descente sur le canal de Corinthe, nous l’accompagnons jusqu’au bout de l’île de Kalamos et remontons sur Kastos. Nous passons par le port pour voir, rien de très intéressant et continuons en longeant la cote. ll y a quelques falaises de calcaire avec des grottes. Nous trouvons un renfoncement qui nous tend les bras. Nous mouillons par 3/4 mètres de fond une eau transparente comme on en voie sur les publicités, mais les fonds sont toujours aussi pauvres. Un groupe de canoës de mer passe ce sont de jeunes Français qui nous saluent joyeusement. Nous allons visiter en annexe à la rame, une grotte. Pour moi, qui suis clostro ce n’est pas évident, mais je serre tout ce que je peux et j’avance d’une vingtaine de mètres quand même. C’est impressionnant, l’eau a des couleurs superbes, mais il ne fait pas chaud. En ressortant nous voyons quelques petits bigorneaux, et décidons d’en ramasser quelques uns pour manger à l’apéritif, après les avoir fait revenir à l’huile d’olive ail et persil. Sur la cote un enclos avec quelques chèvres et moutons J’aurais une surprise le lendemain matin. Nous sommes et resterons tout seuls. Sur un mouillage comme celui là c’est inespéré et impossible à trouver en France. A 18h30 heure Grecque il fait 41° dans le bateau avec tout ouvert pour faire un peu d’air, mais dehors il fait plus de 45° mon thermomètre n’en peut plus. La nuit se passe très bien. La chaleur nous gène un peu mais nous commençons à nous habituer, encore 1 mois et nous remettrons un duvet !!!! Le 20 juillet,e me lève comme d’habitude. Vers 7h il fait bon et après le déjeuner j’aime bien prendre un bain. Pendant que je déjeune, j’entends de la musique assez forte. Je regarde dans la direction, et je vois sur un chemin, un peu plus haut que la plage, un 4x4 avec la radio qui est probablement à fond. En cherchant qui peut bien faire un cirque pareil, je repère dans l’enclos un homme qui attrape une chèvre et la transporte près du grillage derrière des arbres. Là j’aperçois déjà deux chèvres pendues par les pattes arrières, et dépecées. Une heure plus tard les 3 chèvres sont chargées dans la benne du 4x4, pour les vendre, en boucherie ou aux restaurants à l’autre bout de l’île. Nous avions déjà remarqué en Italie et en Grèce des installations électriques très discutables au niveau sécurité, des marchés avec la viande et le poisson à même une planche sur deux tréteaux sans aucune protection. Et les Anglais ne disent rien !! Mais à nous Français, l’Europe veut nous interdire les fromages non cuits et au lait cru. Mais en douce les anglais viennent en France pour en manger et en acheter. !!!