Dans l’après midi scario.JPGune procession avec baptême des bateaux fait le tour de la baie. C’est très sympathique. A 5h en raison de la houle, nous partirons un peu tôt que prévu. Juste un peu plus loin il y a des mouillages qui semblent beaucoup plus sympa, j’en prends note pour le prochain passage dans cette région, Camerota, Palinero où il y a un port mais les environs sont truffés de criques et de Calanques. scario2.JPGLe 11aout, départ de Scario à 5h arrivée à 15h à Agropoli. Le port, a, comme partout ou presque en Italie, une partie payante et une partie gratuite. Ce qui ne devrait pas durer longtemps encore. Une place pour nous avec nos 10 mètres coute 65€. Le quai gratuit est plein. Une seule place reste disponible, en bout de quai à ras des enrochements, qui servent de brise la-mes. C’est trop risqué pour nous si un des autres bateaux a mal mouillé son ancre. scario1.JPG

Ce qui est plus que fréquent, surtout à cette période de l’année avec les bateaux de location. Nous mouillons donc en rade en face du quai des navettes. Nous allons manger une superbe pizza, tout en haut du village qui est très joli, avec les équipages de Nabucco, Karaboutcha et businesscool, scario3.JPG nous retrouvons également Hermes. Le vent se lève et nous rentrons pour surveiller le bateau, et passer une bonne nuit. Elle sera ponctuée vers minuit par un méga feu d’artifice qui retombait tellement près du bateau que j’ai bien failli lever l’ancre, pour m’écarter et mettre les voiles,malgré les housses de protection ne me semblaient pas en sécurité.

Le 12 août, Nous nous déplaçons pour prendre la place de karaboutcha, qui doit être rentré avant nous. Nous décidons d’attendre Jean Claude, qui après un bon forcing doit arriver après demain dans la soirée. scario5.JPGNous envisageons d’aller faire un tour à Paestum demain. qui Dans la soi-rée le vent se lève et nous sommes obligés de reprendre le mouillage. Cette fois je ne rigole plus, je mets 60 mètres de chaîne (sur 4 m de fond). Si ça doit bouger, je ne serais sûrement pas le premier. Hermès a de gros soucis de tenue aussi, de plus il est ras les cailloux et préfère se déplacer. Pas de chance, en pleine manœuvre le moteur se coupe, il ne peut remettre en routescario4.JPGIl dérive sur les bateaux qui sont déjà à quai. Pas très sur d’eux pour certains, mauvais coucheurs pour d’autres, race qui n’était pas encore présente il y a quelques années, mais qui devient de plus en plus envahissante. Comme sur la route avec les routiers et les motards, l’entraide se perd !! Enfin avec l’aide de 2/3 équipages de bonne volonté, nous arrivons à le récupérer et à le caser entre deux bateaux.