tropea scario

Pendant 1h tout va bien, nous préparons le repas pour ce soir. Au menu est prévu « œufs à la coque ». Subitement le mouillage commence à bouger, le peu d’air nous met parallèle à la houle et tout se met à voler dans le bateau. Je décide de retourner vers le port, il est un peu plus de 20h et les gardes ont certainement fini leur service, d’autant qu’entre temps le port s’est rempli. Nous remouillons exactement au même endroit que précédemment, et passons un début de nuit acceptable, ce qui ne m’empêche pas de lever l’ancre à 3h pour Cetraro.

Le 9 aout, départ de Tropéa à 3h, mer mauvaise, puis après quelques heures, elle se calme progressivement. Un peu de voile, du moteur, voile et moteur, et enfin moteur pour finir arrivée à Cetraro à 12h. Nous trouvons une place le long du quai tribord, derrière le quai, ce qui nous protège un peu des vagues crées par les bateaux de pêche. Nous partons en courses au village un peu plus loin, dans un petit magasin où nous trouvons du pain et quelques bricoles. Le propriétaire, à qui nous demandons où trouver de la viande et autres légumes frais, très gentiment nous emmène en voiture, nous attend et nous ramène au bateau. Dans la soirée Harmonie Karaboutcha, Hermes, Nabuco, arrivent. Nous prenons Hermes à couple les places sont très rares maintenant. C’est un port gratuit sans eau ni électricité. Nuit calme et tranquille.

Le 10 aout, toute l’équipe d’Harmonie part de bonne heure. Nous décidons de faire route avec Hermes (Stéphane et Mireille). Nous retrouverons plus loin Nabucco et Karaboutcha. Les autres vont faire des étapes beaucoup plus longues. Ils ont des obligations professionnelles que nous n’avons plus. Départ 8h30 de Cetraro arrivée Maratrea 15h, puis Scario. Nous suivons la cote qui est assez jolie, ce qui n’est pas nouveau, mais qui de plus n’a pas, ou moins d’urbanisation, ou alors plus discrète. A Maratrea nous prenons du gasoil.Pas facile, la station est dans un chenal de 12 mètres de large avec des bateaux et des chaînes filles au milieu ce qui ne facilite pas la manœuvre de demi tour. Ceux qui connaissent rentrent en marche arrière ou ont des propulseurs d’étrave. C’est très pittoresque. Il y a au sommet d’une colline un Christ un peu comme au pin de sucre de Rio au Brésil. Devant la pétaudière et les bateaux dans tous les sens, nous fuyons sur Scario. Apéritif et repas sur Lady Laura avec l’équipage d’Hermes, la nuit n’est pas bonne, bruit et houle : mouillage à oublier.

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