Leuca Crotone Rocella

Le 31 juillet, départ à 4h30 de St Maria de Leuca pour Crotone où nous arrivons à 17h15. Tout à la voile, avec de temps en temps un peu de moteur. Nous avons la chance, encore une fois, de voir les dauphins jouer avec l’étrave et autour du bateau nous faisons quelques photos. Comme je traine une ligne, je touche une bonite que je n’arrive pas à remonter à bord. La ligne casse. Ce n’est pas bien grave, car à ce moment nous sommes seuls et ne sommes pas certains de retrouver des bateaux de connaissance, pour partager ce poisson, et pour nous c’est un peu trop. Le thon un peu c’est bien mais nous en avons fait une cure l’année dernière et cette année aussi. Arrivés à Crotone nous nous mettons au mouillage c’est très bruyant. Nous voyons arriver les autres bateaux qui vont au port. Nous apprendrons le lendemain que c’était encore pire au port. Nous sommes entre plages et port et tout ce beau monde se concurrence à savoir qui aura le plus de puissance sonore. De ce fait je partirais très tard ce jour ou très tôt le matin.

Le 1 août, départ à minuit pour Roccella Ionica où nous arrivons à 14h30. Beaucoup de houle et de vent, mais celui-ci est juste dans l’axe, un peu de grand voile, pour caler le bateau et tout au moteur. Nous suivons la progression des autres bateaux à la VHF et par téléphone. Nous avons des nouvelles de Carlo, qui doit rester du coté de St Maria de Leuca, pour réparer ou faire installer son pilote. Il ne pourra nous rattraper, Baladin lui commence à nous rattraper doucement.

Le 2 août, nous restons à Rocella, Martine se réveille avec un gros problème aux dents. La joue est enflée. Elle part en ville, pour chercher un dentiste. Après avoir fait trois adresses, elle désespérait d’en trouver un ouvert. En passant chez un commerçant, qui a eu pitié d’une pauvre femme en détresse, il la dirige vers un dentiste ouvert, qui prend Martine tout de suite, lui donne une ordonnance, et ne la fait même pas payer. De retour au port avec les antibiotiques elle commence les soins. La promenade n’a pas été de tout repos. Suivre une espèce de nationale etroite, où les Italiens, ne tiennent pas compte des limitations de vitesse, ni des pietons qui font ce qu'il peuvent sur un bas coté en friche, plus un soleil de plomb, ce n’est pas ce qui se fait de mieux, de plus le mal au dents. Depuis que l’on part ensemble, c’est la première année, ou je ne suis pas concerné par un problème médical. D’habitude nous repérons les hôpitaux pour moi cette fois ce sont les dentistes pour elle, les mouches auraient elles changées d’âne.