Après plusieurs contacts

Nous décidons de nous arrêter à Propriano, ou une grève du personnel du port nous en interdit l’entrée.

Nous allons mouiller à l’extérieur devant le port avec une dizaine d’autres bateaux. En voulant mouiller, en prenant les précautions avec et pour les autres utilisateurs de ce mouillage improvisé, bien sur, pas de sondeur en fonctionnement, pas de regard sur la carte. propriano.JPG Heureusement je fais toujours les manœuvres doucement, trop doucement même, car quelques fois je manque d’inertie pour rester manœuvrant. Je fais un beau talonnage sans dégâts, mais non seulement c’est stressant, mais en plus c’est très vexant.

D’autres bateaux nous rejoignent et à la nuit tombante nous sommes une bonne trentaine sur une surface relativement réduite. Dans la nuit un coup de vent court mais violant et un bateau dérape puis deux ou trois, beaucoup n’ont pas l’habitude de cette manœuvre, beaucoup ne mettent pas assez de chaîne. propriano1.JPG Quelques uns préfèrent lever l’ancre et se mettent en attente au large dans la baie mais l’un d’entre eux n’a pas la vitesse d’exécution suffisante et part aux cailloux ou il engage sa quille entre les rochers, ce couche dessus malgré les tentatives pour l’aider.

IL a fallut que la SNSM intervienne, ils ont mis plus de deux heures pour le dégager, le matériel a beaucoup souffert, l’équipage aussi.

Le reste de la nuit n’a pas été sereine mais notre mouillage n’a pas bougé, une partie de l’équipage (Martine) a très peur dès que l’on s’approche d’un mouillage et des cailloux, même très bien identifiés, ce qui me pose quelques problèmes d’amabilité.

Le technicien que je rencontre ne peut intervenir et me donne une adresse Ă  Ajaccio ou je prends contact et rendez-vous.